• chapitre 2.5

      

    Après avoir retrouvé nos esprit et réglé les problèmes d’arme, Alex ayant un manche de hache pour seule arme il prit celle qu’Atomix avait fait apparaître, nous sommes sorti a l’air libre.

    Nous étions au sommet d’une petite colline en contrebas de laquelle coulait le fleuve Aloss, frontière naturel entre Antar et Hilsbrad. A quelque centaines de mètres de là se trouvait un pont fortifié et gardé, dernier vestige de la grande muraille bâti il y a plusieurs siècle par les ducs d’Antar pour marquer la frontière.

    Au delà du fleuve, la campagne verdoyante fleurissait en cette fin de printemps et les nombreuses forêts d’Antar brillaient encore de rosée en ce début de journée ensoleillé.

    Alex leva la tête et déclara :

    -Mon dieu, que mon royaume est beau !

    -Bof. Répondit Flo. J’ai vu mieux.

    On a sourit et on a descendu la pente jusqu’au rive du fleuve Aloss.

    Flo trempa sa main dans l’eau claire du fleuve et déclara :

    -Il coule vers la Mer blanche en ce moment.

    -Hem, on a appris en géo, fit remarqué Alex en faisant appel a des souvenir lointain, qu’un fleuve prend sa source dans une montagne et se jette dans une mer ou un océan. Je me trompe ?

    -Non. Répondit Vidaan. Le fleuve Aloss est connu comme ˝ le cauchemar des géographes ˝. Il prend sa source dans une mer et se jette dans une autre. De plus il change de sens tous les cycles.

    -Un cycle durant entre 2 et 12 mois. Conclu Flo.

    Alex regarda le fleuve et murmura qu’il devrait se renseigner sur les frontières de son empire.

    -Bah. Tu te coucheras moins bête ce soir. Lui dit Eros en passant à coté de lui pour se dirigé vers le pont.

    -Si je me couche.

     

    On a donc suivit Eros en remontant le courant vers le pont où deux gardes nous ont bloqué le passage.

    -Stop ! Par ordre de l’Empereur, personne ne passe.

    Alex s’avança vers le garde.

    -Dans ce cas, l’ordre est modifié et tu peux nous laissé passer.

    Le garde ne bougea pas.

    -Seul l’Empereur peut modifier cet ordre.

    -Ca tombe bien. C’est moi l’Empereur ! s’exclama Alex en réponse.

    -Impossible répliqua le garde à coté de qui une mule aurait parut obéissante.

    -Et pourquoi ne pourrais-je pas être l’empereur ? demanda Alex.

    -Vous êtes trop jeune. L’empereur est un vieillard galeux et sénile qui bave sur son trône.

    -Faites moi pensé a convoqué la garde plus souvent. Nous soufflât-il avant de revenir au garde. Vous avez un billet sur vous ? Est ce que je ne ressemble pas a l’empereur ?

    Il montra son profil au garde qui l’étudia en tenant devant lui un billet sur lequel le même profil était reproduit.

    -Mouais. Répondit le garde, pas convaincu. Vous lui ressembler. Quand il était jeune.

    On a rigolé, sauf Alex qui fumait littéralement.

    -MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE SUIS L’EMPEREUR ! hurla-t-il.

    -C’est ça. Et moi je suis la reine d’Hilsbrad. Répondit le garde. Aller circu…

    -AH non. La reine d’Hilsbrad c’est moi ! Le coupa Mathilde.

    -Alors je suis le duc D’Ascandralth. Se rattrapa le garde.

    -C’est moi ça. Répondit Flo.

    -Le dieu de la mort ?

    -C’est moi. Répondit Thanatos.

    -Son frère ? Tenta le garde, de moins en moins sur de lui.

    -Déjà pris. Répondit Eros.

    -Le premier roi d’Hilsbrad ? Tenta le militaire désespéré.

    -Désolé mais c’est moi. Lui chuchota Vidaan à l’oreille.

    Le garde s’effondra à genou en se tenant à sa lance.

    -Allez-y. Vous pouvez passer. Lâchât-il dans un souffle en faisant un vague signe de main.

    -Merci bien. Conclu Alex avant de s’engager sur le pont.

    Une fois que nous avions traversé le fleuve et, le deuxième garde se tourna vers son collègue et lui demanda pourquoi il nous avait laissé passer.

    -Il ne faut jamais contrarier un fou. Alors tout un, groupe…

     

    Les route D’Antar était assez fréquentées et, contrairement a Hilsbrad, qui était surtout constitué de plaine vallonné, Antar était boisé et la présence de petit village sur la route menant à la capitale en faisait un lieu propice au développement du banditisme et il ne fut donc pas étonnant de croisé plusieurs patrouille de garde sur la route.

    C’est en sortant d’une forêt où nous avions contribué a la baisse de la criminalité qu’Alexis exposât l’idée de voler les provision du prochain groupe de bandit que nous croiserions.

    -Le buffet de cérémonie me manque ! Déclara Flo.

    -Bof. Répondit Mathilde. Je vous réinviterais.

    -C’est une excellente idée !

    Vidaan nous fit stopper d’un mouvement de bras.

    -Méfiance ! Il y a quelqu’un qui s’approche.

    Plus loin sur la route, un homme marchait dans notre direction.

    C’était  un homme assez vieux. Il avait de longs cheveux blancs et une barbe dont il aurait pu se servir pour tenir son pantalon. Il se servait d’un long bâton de marche et une besace pendait mollement au bout de celui-ci. Son teint halé laissait entendre qu’il passait du temps en extérieur, la couche de boue de ses chaussures usées abondait dans le même sens.

    C’était le genre de personne qu’on s’attendait plutôt a croisé au sommet d’une montagne, en train de méditer sur le sens de la vie plutôt que sur une route fréquenté.

    -Holà voyageurs ! Criât-il en nous voyant.

    Alex posa la main sur le manche de sa hache.

    -S’il tente de nous détroussé, je le découpe en rondelle et j’en fais du saucisson.

    -Il a l’air inoffensif. Lui fis-je remarqué.

    -Est-ce que j’ai l’air d’un empereur ? Rétorqua-t-il.

    -C’est vrai, les apparences sont parfois trompeuses. Mais voyons au moins se qu’il veut.

    Il se rapprochait de nous et était désormais assez prêt pour nous parler.

    -Bonjour camarades voyageurs. Je parcoure les routes et les chemins à la recherche de la sagesse et des histoires des voyageurs que je rencontre. Auriez-vous quelque rumeurs a me confié ?

    -Je réfléchis mieux le ventre plein. Mais hélas nous n’avons pas de provision et les cultures sont rares. Dit Alex qui avait relâché, un peu, sa vigilance.

    -Je n’ai que peu de nourriture mais je peux vous proposer de partager quelques carottes. Proposa l’homme tout en fouillant dans son paquetage.

    Nous acceptâmes les carottes et Alex dévora la sienne avec une joie telle qu’il n’en avait jamais ressentie face à un légume.

    -Nous n’avons que peu de chose à dire. Enonça Eros au voyageur.

    -Un résumé de votre voyage me suffira amplement. Je n’en demande pas beaucoup.

    Vidaan finit sa bouché de carotte et lui raconta brièvement notre voyage dans les souterrains qu’il conclu en déclarent que nous nous rendions à Antar pour y récupérer un objet ancien.

    -Dans ce cas, lui répondit le vieillard, soyez prudent. La route est encore longue et elle n’est pas sure. Un groupe de bandit sévit non loin, la compagnie de Val-sang il me semble.

    -Merci du conseil. A présent nous allons reprendre la route. Au revoir.

     

    Nous nous sommes donc remis en route le ventre plein de carotte, laissant le ˝ collecteur de sagesses ˝ partir en sens inverse et nous reprîmes la route d’Antar.

     

    * * *

     

    Plus loin, sur un chemin détourné menant à Antar, dans un bosquet d’arbre, la compagnie de Val-sang préparait l’attaque d’un jeune homme repéré quelques minutes plus tôt sur le chemin.

    L’homme en question apparaissait comme un riche noble sans défense. Il s’approchait tranquillement, sans se douter du danger qui l’attendait, les mains dans les poche de son costume et fredonnant une chanson.

    -Ce petit chemin…qui sent la noisette…

    C’est à ce moment là qu’un homme jaillit des fourrés

    Il portait deux épées au fourreau et était vêtu d’une tunique de cuir et du rictus cruel du bandit qui va remplir ses poches.

    -La bourse ou la vie ! S’exclama-t-il, respectant la plus pure tradition du banditisme, a l’intention de l’homme situé a trois mètre devant lui.

    La surprise fut donc grande lorsqu’il sentit une lame sur son entrejambe et que la cible sans défense lui répondit

    -Tes bourses ou ta vie ?

    Le bandit bredouilla puis se ressaisi et hurla.

    -Compagnon, avec moi !

    Trois homme vêtu comme lui jaillirent des buissons et se postèrent de façon a encercler leur proie.

    La ˝ pauvre proie sans défense ˝ se redressa et rangea sa dague dans sa manche avant de lâcher :

    -Les bandits de la région sont tellement nuls qu’ils sont obligés de s’allier maintenant ?

    Le premier à avoir jaillit demanda

    -Sait tu seulement qui nous somme ?

    -La compagnie des bandits trouillards ?

    -Nous sommes la compagnie de Val-sang. Des bandits fins bretteur qui terrorise la région. Je suis Hred Fourbelame leur chef !

    -Ravi de l’apprendre. Répondit le jeune homme. J’en déduis que les paysans de la région sont des couards. Vous ne tiendriez pas cinq minutes face à moi.

    -C’est ce qu’on va voir.

    Les trois bandits lui sautèrent dessus, dégainant leurs armes.

    L’homme bougeât extrêmement rapidement.

    Il retira son gant et appuya du doigt sur le front du bandit de gauche

    -R. dit-il alors que le front éclatait et que le bandit s’effondrait raide mort.

    Il trancha alors la gorge du bandit de droite

    -I. continuât-il alors que l’homme s’effondrait.

    Il se retourna et posa sa main sur la poitrine du troisième bandit.

    -P finit-il en se retournant vers le chef alors que le troisième homme s’effondrait en se tenant la poitrine, qu’une tache de sang commençait de recouvrir.

    Hred n’eut pas le temps de relever sa défense que l’homme qu’il avait cru sans défense se trouvait déjà devant lui, la main sur son cœur.

    -La compagnie de Val-sang passe l’arme à gauche.

    Du sang gicla du dos de Fourbelame lorsque son cœur jaillit à travers sa colonne vertébrale pour aller s’écraser contre un arbre, 2 mètre derrière le bandit.

    Alors que Hred fourbelame s’effondrait dans son sang, l’homme qu’ils avaient attaqué remit son gant et repris la route vers Antar comme s’il ne s’était rien pass