• introduction

     

    Le ciel piqueté d’étoile illuminait l’immensité du désert. Une légère brise rafraichissait l’atmosphère et seul des bruits de choc répété brisaient le silence des dunes infinies

     

    La barre de fer frappait la pierre, arrachant des morceaux de granit mais la dalle ne bougeait pas.

    L’homme posa la barre contre le mur et essuya la sueur de son front. Il se tourna vers sa dizaine de compagnons.

    -On ne peut rien faire. La pierre est trop bien scellée.

    L’un des archéologues s’avança.

    -Pourtant elle doit bien pouvoir s’ouvrir.

    Il posa la main sur la lourde pierre et poussa la dalle qui s’effondra simplement. Un souffle de vent entraîna quelque grain de sable à l’intérieur. Les archéologues s’avancèrent et l’un d’eux sortit une lampe torche de son sac.

    Il avança prudemment dans le temple et s’arrêta après quelques mètres.

    -Alors qu’est-ce qu’il y a ?

    Il balaya la pièce du faisceau de sa lampe.

    -Rien a part des vieilles épées rouillé et…

    Il ne finit jamais sa phrase, sa tête venait de tomber par terre, tranché net.

    Une ombre humaine se dressait derrière lui. Il se penchât et ramassa la tête tranchée.

    -Etre un spectre ou ne pas être. Dit-il en tenant la tête devant lui, posé sur sa paume. La question ne se pose même pas.

    La tête s’embrasa et fut réduite en cendres qui tombèrent entre les doigts de l’homme qui les laissât couler près du corps.

    -Le phénix renaitra de ses cendres. Cet oiseau la n’était qu’un pigeon.

    Il s’avança et sortit au milieu des hommes qui reculèrent, terrifier. Quelque mètre en arrière se tenait un homme bizarre, ses cheveux cachaient son visage. Le commanditaire semblait calme, pire il souriait. L’homme s’arrêta à coté de lui et murmura

    -Bonne idée ce rituel, je commençais à m’ennuyer

     Et il s’évanouit dans l’air nocturne du désert.

     

    Pendant une heure les cris jaillirent encore des ruines d’Anmarand et puis se turent, à jamais.